Vogue Japan 2017-2018
En visite à Paris fin 2017, la célèbre médium japonaise Shizuku était accompagnée d’une délégation de la rédaction de « Vogue Japan ».
J’ai eu le plaisir de la recevoir chez moi et une partie de cet entretien a été repris par « Vogue Japan ».
L’article original sur le site Internet de « Vogue Japan »
En voici la traduction :
Comment vivre lʼannée 2018?
Echanges entre une médium japonaise et une médium française.
La médium française Isabelle Viant accueille la médium japonaise Shizuku chez elle à Paris. Au-delà de ce que lʼon peut attendre des relations amoureuses ou sociales, en 2018, elles nous livrent des pistes pour attirer les bonnes énergies. La conversation sʼest ouverte sur leur rencontre dans une vie antérieure…
La spiritualité, cʼest une sensation que lʼon porte en soi et à laquelle il faut faire face.
Shizuku: Je suis ravie de vous rencontrer. Je suis Shizuku, coach spirituelle. Grâce aux pouvoirs des pierres naturelles, jʼai le don de me lier à lʼunivers, et de donner des informations sur le futur et le passé à travers des intuitions. Dans votre appartement, je sens une bonne énergie.
Isabelle : Bienvenue à Paris. Je suis Isabelle Viant. Je suis voyante médium. Ce sont des flashes qui sʼimposent à moi. Ma grand-mère, une aristocrate française, possédait un château, et cʼest là, quʼà lʼâge de 7ans, jʼai perçu un flash pour la première fois. Ma grand-mère mʼa toujours dit que jʼavais reçu un don bien particulier. Lorsque la vision est bien nette comme une photo, je sais que lʼévénement va se produire dans un avenir proche. Ce qui me préoccupe, cʼest la recherche du bonheur, de la paix. Jʼai été comédienne, jʼai travaillé dans la mode en tant que styliste, jʼai été mannequin, jʼai eu une vie très riche. (rires)
Shizuku : Cʼest formidable. Jʼai peur de pleurer si jʼen parle, mais il est fort possible que nous nous soyons déjà rencontrées. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens apaisée avec vous.
Isabelle : Dans une vie antérieure, jʼétais en lien avec le Japon, et je pense que jʼétais près de vous. Je ne me sens pas française, et je pense que mes perceptions sont différentes de celles dʼune française. Lorsque je sens un contact particulier avec des gens, jʼarrive à me lier facilement avec eux. Cʼest certainement pour cela que je suis entourée de personnes qui sont intéressées par la spiritualité.
Shizuku : Au Japon, le spirituel réside dans la nature, et il y a beaucoup de gens qui sʼintéressent à tout ce qui touche à la spiritualité. Quʼen est-il en France?
Isabelle : En France, ce nʼest pas aussi répandu. Le rapport à la spiritualité est très différent. En France je pense que beaucoup de personnes associent la “spiritualité”,à quelque chose de mystérieux, et imaginent quʼil faut adresser des prières ou suivre des rites bien stricts. Or, la spiritualité, cʼest une sensation que lʼon porte en soi. Cʼest en faisant face à cette sensation de manière profonde que lʼon arrive à être en contact avec lʼunivers, ou les anges qui nous protègent.
En 2018, la fin du superficiel. Il sera important de construire des relations amicales profondes.
Shizuku : Voyons ensemble les mouvements en 2018. Avoir un grand nombre de connaissances ne sera plus synonyme de réussite sociale. Jʼespère quʼen 2018, on mettra lʼaccent sur des relations profondes avec des amis à qui on peut dire ce que lʼon a vraiment sur le coeur.
Isabelle : Oui. Et il est important de partager, dʼessayer dʼêtre généreux. Si lʼon se sent privilégié, il faut donner en retour. Il faut essayer dʼêtre au service des autres. En revanche, il faut éviter que la modestie, la réserve dressent un mur entre soi et les autres. Je sens cela chez vous, dʼailleurs. En 2018, essayez dʼabattre ce mur, et cela vous apportera de nouvelles opportunités. Il faut sʼaffirmer, avoir davantage confiance en soi et avancer. Cʼest la clé pour que les relations humaines soient plus faciles, sans toutefois oublier de se protéger.
Shizuku : Cʼest vrai. Jʼai tendance à penser que quelque chose de mauvais pourrait arriver si je me mets en avant. Je pense que je fais trop attention au regard des autres, ce qui est fréquent chez les japonais. Faites-vous attention à quelque chose en particulier pour pouvoir libérer votre coeur?
Isabelle : Je peux comprendre que lʼon se soucie du regard des autres, mais en réalité cʼest le fait de porter des jugements sur les autres qui est une erreur. Ce qui est essentiel, cʼest le respect et la dignité. On doit essayer de ne pas prêter lʼoreille à des propos injustes ou déraisonnables.
La situation mondiale, les couleurs porte-bonheur, les “power spots”?
Shizuku : Oui je vais essayer. Au Japon, pour le Nouvel An, on achète souvent des porte-bonheur. Existe-t-il une telle pratique en France?
Isabelle : Non, pas en France. Mais personnellement, je mets du gros sel, ou jʼaime avoir une pierre avec moi et la toucher, ou il mʼarrive de réciter des mantra. Le sel, cʼest la base.
Shizuku : Moi aussi, je mets du sel dans le bain. Jʼaime beaucoup les onsen (bains de source chaude).
Isabelle : Cela doit être très agréable. Il mʼarrive souvent de me rendre à lʼétranger et je privilégie les endroits au bord de la mer, ou dʼun lac. Je me sens plus libre, comme purifiée, dégagée de tout ce qui est négatif. Et jʼai des pierres qui apportent une bonne énergie. Jʼaime beaucoup le grenat.
Shizuku : Le grenat est signe de protection. Cette pierre contient beaucoup de fer.
Isabelle : Je ne savais pas! Cʼest pour cela quʼen lʼayant sur moi, je me sens calme.
Shizuku : Je pense quʼen 2018, la couleur porte-bonheur sera lʼor. Je conseillerai de porter des bagues, des boucles dʼoreilles en or. En ce qui concerne les couleurs, porter seulement du noir nʼappelle pas les bonnes énergies; aussi je suggère dʼavoir des accessoires de couleurs vives, comme du bleu vif, du bleu ciel ou encore de lʼorange ou du rose. La force que procurent des couleurs vives, permet dʼattirer la chance.
Jʼattacherai une attention particulière aux sacs et aux chaussures. Ne pas avoir beaucoup de bijoux, mais mettre lʼaccent sur une seule pièce de taille importante, ayant de lʼéclat. Au Japon, il y a beaucoup de lieux où on trouve de belles énergies que lʼon appelle “power spots”. A Paris, en existe-t-il? Je pense par exemple à la Chapelle de la médaille miraculeuse
Isabelle : La Chapelle de la médaille miraculeuse rue du Bac dans le 7ème, est un bel endroit, en effet.
Shizuku : Oui elle est aussi connue au Japon. Lorsque jʼy ai croisé des soeurs, jʼai ressenti quelque chose qui mʼunissait à elles, et cela mʼa fait du bien. Voyez-vous des choses particulières pour 2018?
Isabelle : Malheureusement, la situation est grave, à Paris notamment depuis les attentats de novembre 2015. Aujourdʼhui, on se marie de moins en moins, les gens nʼont plus de lien avec la religion, et jʼai le sentiment quʼils sont perdus, ne sachant à quoi se raccrocher. Mais en même temps, lʼénorme choc des attentats, a créé une espèce de solidarité. Ces temps troublés vont continuer, nous vivons une époque de grands changements, telle quʼelle apparaîtra dans les manuels dʼhistoire. Des attentats terroristes, des catastrophes naturelles comme les séismes font que notre époque est très instable mais je suis persuadée que nous avons des leçons à tirer de ces épreuves.
Shizuku : En espérant que cette solidarité va engendrer lʼamour.
Isabelle : Oui tout à fait. Il y a aussi la solidarité qui se crée entre des gens qui vous ressemblent, et qui viennent naturellement vers vous, et cela est dʼautant plus vrai en prenant de lʼâge.
Savoir marquer des pauses, pour bien vivre 2018
Shizuku : Les relations amoureuses, les rapports entre les gens évoluent avec les réseaux sociaux. Quʼen pensez-vous? Il me semble que pour lʼannée à venir, il ne faut pas oublier de marquer des pauses, des respirations. Il est bien pratique de “chatter” et dʼenvoyer des messages brefs, mais parfois il vaut mieux un message un peu plus long, plus poli vis-à-vis du destinataire. Les relations humaines peuvent être plus harmonieuses avec un peu de courtoisie.
Isabelle : Oui tout à fait. Le développement des réseaux sociaux fragilisent les relations sociales, en isolant les gens. Les femmes sont particulièrement sensibles à la solitude. Les jeunes générations cherchent facilement des partenaires sur Tinder. Mais cela peut tuer lʼamour. Et dʼailleurs, il nʼy a même pas dʼamour. Personnellement je ne suis pas très favorables à ces rencontres.
Shizuku : Créer des relations humaines en prenant le temps, cʼest une chose importante.
Isabelle : Bien sûr. Et si lʼon se sent bien soi-même, on a de bonnes énergies, donc on attire naturellement de belles personnes.
Shizuku : Il y a un mot en japonais “danshari” qui veut dire “se débarrasser des choses, jeter les choses”. Les gens qui ont connu des réussites au Japon, semblent avoir mis cela en pratique, en se détachant de certains biens. Dʼaprès eux, se débarrasser de choses inutiles, du superflu est un moyen de mieux vivre avec les autres.
Isabelle : Oui, en effet il ne faut pas sʼattacher aux choses matérielles. Il est également utile de vivre simplement avec des objets bien ordonnés. La société actuelle, et cela ne changera pas en 2018, est un monde plein de stress, et il peut arriver que le stress, les angoisses des gens autour de nous, se répandent comme une épidémie et nous touchent. Cela dérègle notamment le système digestif. Il faut faire attention à ne pas se charger dʼénergies inutiles.
Shizuku : Mais si malheureusement on est chargé de ces énergies, comment sʼen dégager?
Isabelle : La respiration par le ventre et la méditation.
Shizuku : Le yoga est très populaire au Japon.
Isabelle : En France aussi. Beaucoup de personnes soucieuses de leur bien-être pratiquent le yoga. Cʼest un excellent moyen de se relaxer.
Shizuku : Y a-t-il des choses que vous aimeriez faire dans lʼavenir?
Isabelle : Mon rêve serait dʼaller sur une île au soleil, et de venir en aide à des enfants défavorisés. Vivre simplement dans la spiritualité. Hawaii mʼattire.
Shizuku : Alors, la prochaine fois, notre entretien se déroulera à Hawaii!
Isabelle : Si cela se produit, je ne saurais comment remercier Dieu! Jʼai lʼimpression que quelque chose dʼimportant va se produire si je vais à Hawaii.
Shizuku : Lʼamour? Peut-être une rencontre avec lʼâme soeur.